mercredi 7 novembre 2018

Menthe

Analyse nutritionnelle Banane

    

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Banane

DescriptionComposition nutritionnelleAnalyse nutritionnelle

Pour chaque nutriment, les tableaux apportent une information sur la quantité moyenne, ainsi que ce que cela représente en pourcentage de Valeurs Nutritionnelles de Référence (VNR)*. Les VNR constituent un ensemble complet de recommandations nutritionnelles et de valeurs de référence, telles que les apports de référence de la population, les besoins moyens, le niveau approprié de consommation et le seuil de consommation minimum.**


Composants Qté. %VNR
Eau 75.8 g NC
Protéines 0.98 g 1.96
Lipides 0.25 g 0.36
Acides gras saturés 0.099 g 0.5
Glucides 19.6 g 7.54
Sucre 14.8 g 16.44
Fibres 1.9 g NC
Acides organiques 0.56 g NC

Zoom sur les glucides :

  • La banane apporte majoritairement des glucides (19,6 g) si on ne prend pas en compte l’eau qui l'a compose à environ 75,8 g.

Zoom sur les lipides :

  • Les apports en lipides sont inférieurs à la quantité de lipides moyenne des fruits frais 0,25 VS 0,37 g).

Zoom sur les fibres :

  • La banane apporte un peu plus de 3 g de fibres pour 100 g, ce qui en fait une source de fibres.

MICRONUTRIMENTS


Zoom sur les vitamines :

Vitamines Qté. %VNR
Provitamine A Béta-carotène 26 µg -
Equivalent Vitamine A 4.33 µg 0.54
Vitamine B1 0.035 mg 3.18
Vitamine B2 0.049 mg 3.5
Vitamine B3 0.68 mg 4.25
Vitamine B5 0.3 mg 5
Vitamine B6 0.38 mg 27.1424
Vitamine B9 29 µg 14.5
Vitamine C 2.07 mg 2.59
Vitamine E 0.33 mg 2.75

  • La banane est source de vitamine B6 avec un taux moyen de 0,38 mg pour 100 g. Elle couvre donc plus de 27 % des VNR (Valeurs Nutritionnelles de Référence) en vitamine B6.

Zoom sur les minéraux et les oligo-éléments :

Minéraux et oligo-éléments Qté. %VNR
Calcium 4.12 mg 0.52
Cuivre 0.082 mg 8.2
Fer 0.26 mg 1.86
Iode 0.4 µg 0.27
Magnésium 34.9 mg 9.31
Manganèse 0.37 mg 18.5
Phosphore 24.7 mg 3.53
Potassium 360 mg 18
Sélénium - -
Sodium - NC
Zinc 0.15 mg 1.5

  • La banane est source de manganèse, de sélénium et de potassium.
    • La banane contient 0,37 mg de maganèse pour 100 g, soit 18,50% des VNR en manganèse.
    • Sa teneur en sélénium est de 10 µg pour 100 soit 18,18 % des VNR en sélénium.
    • Elle contient 0,37 mg de potassium pour 100 g, soit 18% des VNR en potassium.

Zoom sur les polyphénols :

Polyphenols Qté.
Flavonoides 1.55 mg
Acides phénoliques 1 mg
Polyphénols totaux 2.55 mg

  • Les polyphénols sont des substances à effet antioxydant.
  • La teneur en polyphénols totaux de la banane est bien inférieure à la teneur moyenne contenue dans les fruits qui est de 65,34 mg pour 100 g.MACRONUTRIMENTS

 

mardi 6 novembre 2018

Thym

No title

Indications

Efficacité probable
Extrait combiné de thym et de racine de primevère - Traiter la bronchite.
Voir la légende des symboles
Efficacité possible
Extrait combiné de thym et de lierre grimpant - Traiter la bronchite.
Efficacité incertaine
Thymol – Combattre la plaque dentaire et contribuer à prévenir la carie (dans le Listerine® en association avec l'eucalyptol et le menthol).
Usage reconnu
Thym, par voie interne - Soulager la toux causée par la bronchite, la coqueluche et l’inflammation des voies respiratoires supérieures; soulager les troubles digestifs et gastro-intestinaux mineurs.
Thym, par voie externe - Traiter les inflammations des muqueuses buccales (stomatite) et la mauvaise haleine (halitose).
Usage traditionnel
Thym, par voie interne - Soulager les symptômes des affections broncho-pulmonaires (la toux, notamment) et de la grippe; stimuler la digestion.
Thym, par voie externe - Soigner les blessures cutanées mineures et certaines affections cutanées.
Pour plus de détails, voir Recherches sur le thym.

Le thym en complément alimentaire : quels bienfaits ?

Originaire du bassin méditerranéen, le thym est célèbre depuis des milliers d’années pour ses usages culinaires, cosmétiques et médicinaux. Aujourd’hui encore, son utilisation est reconnue pour calmer la toux causée par la bronchite, la coqueluche et l’inflammation des voies respiratoires supérieurs. Il permet aussi de soulager les troubles digestifs et gastro-intestinaux mineurs. En fonction du mal à soulager, la dose de thym recommandée varie, si bien que votre médecin pourra vous guider pour trouver la posologie adaptée à vos besoins en complément alimentaire. Si vous êtes une femme enceinte, que vous allaitez ou que vous êtes sensible au pollen de bouleau ou au céleri, consultez votre médecin avant d’entreprendre une cure.

Posologie du thym

Par voie interne
Inflammation des voies respiratoires
  • Infusion. Infuser de 1 g à 2 g de plante séchée dans 150 ml d'eau bouillante durant 10 minutes. Boire plusieurs tasses par jour, au besoin.
  • Extrait fluide (1:1, feuilles fraîches ou 1 :4, feuilles séchées). Prendre de 20 à 40 gouttes, diluées dans de l’eau ou du jus, 3 fois par jour.
  • Teinture (1:10 éthanol à 70 %). Prendre de 20 à 40 gouttes, diluées dans de l'eau ou du jus, de 1 à 3 fois par jour.
Par voie externe
Plaque dentaire, stomatite, halitose, laryngite et amygdalite
  • Rince-bouche ou gargarisme. Infuser 5 g de plante séchée dans 100 ml d'eau bouillante, durant 10 minutes. Se rincer la bouche ou se gargariser avec la préparation filtrée et refroidie, de 2 à 3 fois par jour. On peut aussi diluer quelques gouttes d’extrait liquide dans de l’eau.
Plaies et irritations cutanées mineures
  • Compresses. Utiliser la même infusion que celle décrite ci-dessus pour le rince-bouche ou le gargarisme et appliquer au besoin sur les parties atteintes.
Truc d’expert. Pour dégager les voies respiratoires, rien de tel que le thym, selon Jean-Louis Brazier, pharmacologue et professeur titulaire à l’Université de Montréal.
Plonger 2 c. à table de thym dans un bol d’eau bouillante. Pencher la tête au-dessus du bol. Se couvrir d’une serviette. Respirer tout doucement au début, les vapeurs étant importantes. Quelques minutes suffisent.
Le thym, comme l’eucalyptus, contient des terpènes qui ont un effet expectorant. Ce conseil est tiré de notre dossier Ma pharmacie.

Recherches sur le thym

Bronchite

Efficacité probable Thym et racine de primevère. Au cours d’une étude ouverte (les participants savaient ce qu’ils prenaient), plus de 7 000 patients souffrant de bronchite aigüe ont testé un sirop (Bronchipret®) composé d’extraits de thym (Thymus vulgaris) et de racine de primevère officinale (Primulae radix). Celui-ci s’est montré au moins aussi efficace que la N-acétylcystéine et que l’ambroxol, deux médicaments qui fluidifient les sécrétions bronchiques1. Il a aussi entraîné moins d’effets indésirables.
Trois essais plus récents ont confirmé l’efficacité de la combinaison thym-primevère pour réduire modérément la durée et l’intensité des symptômes de la bronchite2-4. Les produits testés - Bronchipret®2, Bronchicum Tropfen®3 et Bronchicum Elixir® - sont fabriqués en Allemagne et ne sont pas disponibles au Québec4.
Il est à noter que la racine de primevère, seule ou associée au thym, est reconnue par la Commission E allemande pour le traitement de l’inflammation des voies respiratoires.
Efficacité possible Thym et lierre grimpant. Deux essais cliniques ont indiqué que les sirops Bronchipret Saft® et Weleda Hustenelixier® étaient efficaces pour soulager la toux5,6. Fabriqués en Allemagne, ils sont composés d’un extrait de thym et d’un extrait de feuilles de lierre grimpant (Hedera helix). Par ailleurs, l’efficacité et l’innocuité du produit Bronchipret (en traitement de 10 jours) ont été confirmées par une étude de pharmacovigilance (voir note plus bas) menée auprès d’un millier d’enfants et d’adolescents7.
Le lierre grimpant, qui est l’ingrédient principal de ces sirops, est reconnu par la Commission E pour soulager à lui seul l’inflammation des voies respiratoires, notamment la bronchite chronique.
Note. L'objectif principal d'une étude de pharmacovigilance est de répertorier les éventuels effets indésirables et non pas les effets thérapeutiques d'une substance. Les résultats thérapeutiques rapportés dans cette étude ne constituent donc pas, à eux seuls, une preuve, mais plutôt un indice de l'efficacité de ce sirop à base de thym et de lierre grimpant pour traiter la bronchite.
Efficacité incertaine Plaque dentaire. Les seules études cliniques dont on dispose pour évaluer l'efficacité du thymen matière d'hygiène buccale viennent des nombreux essais cliniques menés sur un rince-bouche populaire (Listerine®). Ce rince-bouche renferme de l'eucalyptol (extrait de l’eucalyptus), du thymol (extrait du thym) et du menthol (extrait de la menthe poivrée)8-14. L'efficacité de ce produit pour combattre la plaque dentaire et les bactéries qui causent la carie et la gingivite serait attribuable, notamment, à l'action du thymol15,16,22.
Usage reconnu Usages reconnus et traditionnels. Les chercheurs n’ont pas effectué d’essais permettant de déterminer l'efficacité du thym seul. Cependant, une longue pratique clinique ininterrompue de même que les opinions convergentes de nombreux experts respectés ont fait en sorte que certains des usages médicinaux traditionnels du thym sont aujourd'hui reconnus.

Le thym, un aromate très présent dans la cuisine française

 

Introduction

Le thym est un aromate que l'on trouve dans de nombreux plats de la cuisine française. Il fait parti du fameux bouquet garni que l'on retrouve dans de nombreux plats en sauce. Originaire du bassin méditerranéen, on trouve le thym séché toute l'année dans le commerce.
Caractéristiques du thym :
  • Antioxydant ;
  • Source de fer ;
  • Source de vitamine K ;
  • Source de vitamine C ;
  • Prévient les maladies cardio-vasculaires.

Le thym, qu'est-ce que c'est?

Carte d'identité du thym

  • Type : Plante aromatique ;
  • Famille : Lamiacées ;
  • Origine : Bassin méditerranéen ;
  • Saison : Juin à septembre ;
  • Couleur : Verte ;
  • Saveur : Prononcée.

Composition de l'aliment

Le thym est une plante vivace composée de petites feuilles vertes odorantes et de fleurs violettes pendant la période de floraison.

Mot du nutritionniste

Les fines herbes ne sont habituellement pas consommées en grande quantité. Utilisées comme assaisonnements, elles ne peuvent alors pas procurer tous les bienfaits santé qui leur sont attribués. L’ajout de fines herbes de façon régulière et significative aux aliments permet de contribuer, ne serait-ce que de façon minime, à l’apport en antioxydants de l’alimentation. Par contre, la consommation de fines herbes à elle seule ne peut répondre aux besoins en antioxydants du corps.

Valeurs nutritionnelles

Nutriments                                                             
Quantités                                                            
Protéines
5.56 g
Lipides
1.68 g
Glucides
10.5 g
Eau
65.1 g
Fibres
14 g
Vitamine C
160 mg
Bêta-carotène
2850 µg
Calcium
405 mg
Potassium
609 mg
Fer
17.5 mg
Manganèse
1.72 mg

7 bienfaits du thym : pourquoi en manger?

  1. es antioxydants sont des composés qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres dans le corps. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et de maladies liées au vieillissement. Quelques chercheurs ont évalué la capacité antioxydante des fines herbes et tous s’entendent pour dire que les fines herbes fraîches ont une capacité antioxydante non négligeable, parfois même plus élevée que celle de certains fruits et légumes. Cela démontre qu’effectivement, l’ajout de fines herbes de façon régulière dans l’alimentation contribue à l’apport en antioxydants. Dans deux études, le thym se situait parmi les fines herbes séchées contenant les plus grandes quantités d’antioxydants ou ayant les plus grandes capacités antioxydantes. Différents composés du thym lui permettent de posséder un tel statut, tels les flavonoïdes, l’acide rosmarinique et l’acide caféique.
  2. Des chercheurs ont remarqué qu’un extrait de thym, contenant un principe actif nommé thymol, empêchait l’agrégation des plaquettes in vitro. Cet effet a également été observé in vivo chez des souris à qui des chercheurs ont administré des extraits de thym. Rappelons que l’agrégation des plaquettes est une réaction importante pour arrêter le saignement, mais qu’une agrégation excessive peut causer des thromboses et de l’artériosclérose. Dans une autre étude in vitro, il a été démontré que des extraits de thym pouvaient augmenter la production d’oxyde nitrique, un composé jouant un rôle majeur dans la relaxation des vaisseaux sanguins. Il est connu que le maintien d’une dilatation adéquate des vaisseaux sanguins peut diminuer l’incidence de maladies cardiovasculaires. Les mécanismes responsables de cet effet ne sont pas totalement élucidés; certains composés phénoliques du thym (dont le thymol) ainsi que l’activité antioxydante totale de cette herbe, pourraient y jouer un rôle. De futures études devront être effectuées afin de vérifier si l’effet vasodilatateur observé in vitro serait le même chez l’humain.
  3. Le thym déshydraté est une excellente source de fer pour l’homme et une bonne source de fer pour la femme, tandis que le thym frais est seulement une source pour l’homme. Le fer est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs. Il est important de noter que le fer contenu dans les végétaux est moins bien absorbé par l’organisme que celui contenu dans les aliments d’origine animale. Toutefois, l’absorption du fer des végétaux est favorisée si on le consomme avec certains nutriments, comme la vitamine C.
  4. Le thym déshydraté est une excellente source de vitamine K. La vitamine K est nécessaire pour la fabrication de protéines qui jouent un rôle dans la coagulation du sang (autant dans la stimulation que l’inhibition de la coagulation sanguine). Elle participe aussi à la formation des os. En plus de se trouver dans l’alimentation, la vitamine K est fabriquée par les bactéries présentes dans l’intestin, d’où la rareté des carences en cette vitamine.
  5. Le thym déshydraté est une source de calcium. Le calcium est de loin le minéral le plus abondant dans le corps. Il est majoritairement entreposé dans les os, dont il fait partie intégrante. Il contribue à la formation de ces derniers, ainsi qu’à celle des dents, et au maintien de leur santé. Le calcium joue aussi un rôle essentiel dans la coagulation du sang, le maintien de la pression sanguine et la contraction des muscles (dont le coeur).
  6. Le thym déshydraté est une source de manganèse. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.
  7. Le thym frais est une source de vitamine C pour la femme, mais pas pour l’homme. Le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va au-delà de ses propriétés antioxydantes; elle contribue aussi à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, elle protège contre les infections, favorise l’absorption du fer contenu dans les végétaux et accélère la cicatrisation.

Bien choisir son thym

Il faut le cueillir le matin pour profiter au maximum de son huile essentielle.
Dans le commerce, il se trouve uniquement sous forme sèche. Préférez-le en brins entiers.

Les différentes variétés

Les variétés de thym diffèrent par leur provenance et leur saveur. On trouve par exemple le thym sauvage qui sera la plus parfumé ou encore le thym citron qui a un subtil goût de citron.

Bien conserver

Au réfrigérateur : une semaine, emballé dans un papier essuie-tout humide ou un sac de plastique troué.
Au congélateur : ciseler, mettre dans un bac à glaçons, couvrir d'eau et congeler. Mettre ensuite les glaçons dans un sac à congélateur.
Au séchoir : le séchage est la meilleure façon de préserver le thym qui, contrairement à d'autres herbes comme le persil et le basilic, y gagne en saveur et en puissance. Il sèche très rapidement à l'air libre, simplement déposé sur un cadre recouvert de gaze ou de toile moustiquaire, ou suspendu, en petits bouquets. Choisir de préférence un endroit sombre. Si le temps est très humide, on pourra le sécher au déshydrateur ou dans un four réglé à la température minimale. Garder au frais et au sec dans un contenant hermétique.

Préparation du thym

Comment le cuisiner ? Comment l'assortir ?

  • Bouquet garni : il se compose de trois brins de persil, d'une branche de laurier et d'un brin de thym que l'on attache ensemble à l'aide d'une ficelle de boucher. Il aromatise soupes, ragoûts et autres préparations culinaires. On peut lui apporter des variantes en ajoutant, par exemple, une branche de céleri, la partie verte d'un poireau ou une tige d'origan.
  • Herbes de Provence : cerfeuil, estragon, sarriette, marjolaine, romarin, thym, lavande et fenouil. Assaisonne le poisson, les viandes et la ratatouille.
  • Zahtar (Jordanie) : marjolaine, thym, graines de sésame grillées, sel et sumac. Assaisonne la viande frite ou grillée au barbecue.
  • Dukka (Égypte) : graines de sésame et noisettes rôties, graines de coriandre et de cumin, poivre noir et thym. Aromatise les viandes grillées. On en assaisonne également le pain plat que l'on trempe ensuite dans de l'huile d'olive et que l'on consomme tel quel.
Le thym accompagne à merveille les tomates, les pâtes, le fromage blanc ou le fromage cottage, les soupes, le poisson, la viande, la volaille et les oeufs. Il entre dans la composition des farces et on en aromatise la chair à saucisse. Les viandes grillées ou rôties prennent beaucoup de saveur lorsqu'on les assaisonne libéralement de thym avant de les mettre au four ou sur le gril.
  • Marinade : vin blanc, thym en bonne quantité, sarriette, échalote, ail, feuille de laurier, clou de girofle, sel et poivre moulu. Faire mariner dans ce mélange du poulet, de la viande ou du poisson avant de les cuire.
  • Avant de cuire le lapin, le laisser macérer quelques heures avec du thym, du laurier, un peu de romarin, un oignon coupé en rondelles, des gousses d'ail écrasées. Au moment de le faire cuire, le badigeonner de moutarde et barder les morceaux de bacon. Glisser des branches de thym entre la chair et le bacon.
  • Manier du beurre avec du thym et mettre sur les pommes de terre ou d'autres légumes racines.
  • Légumes rôtis au thym : couper en dés des légumes (aubergine, courgette, carottes, oignons, etc.). Verser un peu d'huile d'olive dans un plat allant au four, ajouter les légumes et les tourner dans l'huile pour bien les enrober. Saler, poivrer, ajouter une gousse d'ail passée au presse-ail et une bonne quantité de thym, sec ou frais. Cuire 45 minutes dans un four réglé à 190 C (375 F).
  • Tian aux légumes d'été : ce plat d'origine provençale se prépare en coupant des tomates, des oignons, des aubergines et des courgettes en tranches épaisses que l'on dispose à la verticale, bien serrées les unes contre les autres, dans un plat allant au four. Glisser dans les interstices des gousses d'ail épluchées. Saler, poivrer, arroser d'un filet d'huile d'olive et assaisonner de thym et de marjolaine avant de mettre au four environ une heure.
  • Faire macérer du thym dans le vinaigre afin d'aromatiser ce dernier.
  • Mettre du fromage de chèvre ferme à macérer dans de l'huile d'olive avec du thym. Garder un mois au réfrigérateur avant de consommer.
  • On l'emploie beaucoup dans la cuisine créole de la Nouvelle-Orléans, particulièrement sur le poisson ou les viandes grillées. Il s'agit de tremper le morceau de poisson ou de viande dans du beurre fondu, puis de le recouvrir d'un mélange d'épices généralement composé de paprika, de poivre blanc, de thym, d’origan, de poudre d'ail et d'oignon. On fait ensuite sauter à la poêle à très haute température, sans ajouter d'autre corps gras, jusqu'à ce que les épices brunissent, sans toutefois brûler.
  • On peut en aromatiser les fruits, particulièrement les figues et les poires. Le thym citron, lime ou orange, convient tout particulièrement à cet usage.
  • Vin aromatisé: faire macérer environ 30 g de thym fraîchement séché dans un litre de vin blanc pendant 40 jours.
  • Infusion : l'infusion de thym peut remplacer le thé ou le café du matin.

Contre-indications

Le thym contient des quantités non négligeables de vitamine K. Cette vitamine, nécessaire entre autres à la coagulation du sang, peut être fabriquée par l’organisme en plus de se trouver dans certains aliments. Les gens prenant des médicaments anticoagulants, par exemple ceux mis en marché sous les appellations Coumadin®, Warfilone® et Sintrom®, doivent adopter une alimentation dans laquelle le contenu en vitamine Kest relativement stable d’un jour à l’autre. Les fines herbes, dont le thym, contiennent de la vitamine K et doivent donc être utilisées comme assaisonnement seulement. Il est conseillé aux personnes sous anticoagulothérapie de consulter une diététiste-nutritionniste ou un médecin afin de connaître les sources alimentaires de vitamine K et de s’assurer d’un apport quotidien le plus stable possible.

Histoire du thym

Le terme « thym » est apparu dans la langue française au XIIIe siècle, d'abord sous la forme de « tym ». Selon certaines sources, il est dérivé du latin thymus, qui l'a emprunté au grec thumos, signifiant, de façon quelque peu obscure, « grosseur ou loupe » (par référence à la glande, le thymus). D'autres pensent plutôt que le mot vient du grec thymos ou thyein, qui signifie « fumée », par allusion au fait qu'il était jadis brûlé comme encens et qu’on lui attribuait alors le pouvoir d'éloigner les créatures venimeuses. D'autres, enfin, font dériver le mot du grec thumus, qui signifie « courage », la plante étant jadis considérée comme revigorante.
Le terme « serpolet », qui désigne le thym sauvage, vient du latin serpullum, signifiant « le rampant » par allusion au mode rampant de la plante.
En Provence, on appelle le thym commun « farigoule » ou « frigoule », et le thym sauvage « farigoulette ». Ces mots sont empruntés au latin populaire fericula, qui désignait autrefois cette plante. « Farigoulette » désigne également en France une liqueur de thym, que l'on sert sur glace.
Le thym est originaire du sud de l'Europe, du bassin méditerranéen, de l'Asie Mineure et de l'Asie centrale. Sur ce vaste territoire, au moins une centaine d'espèces ont été répertoriées, dont plusieurs ont été et sont encore employées localement comme aromates. Toutefois, c'est le thym commun (Thymus vulgaris) qui est considéré depuis toujours comme le meilleur. Viennent ensuite le thym espagnol (T. zygis), le seul à être accepté comme substitut sur le marché des épices et fines herbes, et le thym serpolet, à l'arôme nettement moins fin.
Le thym commun, qui vient du sud de l'Europe, est une version améliorée d'une espèce de thym sauvage qui pousse sur les pentes des montagnes de l'Espagne et des autres pays du bassin méditerranéen, et qui est proche du serpolet, l'espèce de thym sauvage la plus connue en Occident.
Il semble que, pendant longtemps, le thym ait surtout été employé en médecine et dans les rituels religieux ou magiques, ses usages culinaires se limitant à aromatiser le fromage et les liqueurs. Les Égyptiens s'en servaient pour embaumer leurs morts, les Grecs pour parfumer les temples et l'eau des bains, les Romains pour purifier leurs appartements. Par contre, le miel que les abeilles fabriquent avec son pollen est réputé depuis l'Antiquité et, encore aujourd'hui, il est récolté dans les régions du sud de l'Europe et est recherché des amateurs de produits fins.
Les Romains ont probablement diffusé le thym en Europe durant leurs invasions, particulièrement dans les pays du Sud. Au Moyen Âge, on s'en est beaucoup servi pour masquer les mauvaises odeurs, notamment celles de la viande ou du poisson avarié. On ne sait pas exactement quand il a été introduit dans les pays du nord de l'Europe, mais chose certaine, il était déjà cultivé en Angleterre au milieu du XVIe siècle. Les premiers colons ont certainement apporté des semences dans leurs bagages. En effet, dans son Journal de voyage en Amérique du Nord, le botaniste Pehr Kalm écrit, en date du 23 juin 1749, qu'il a vu, dans un jardin « des concombres, du thym, de la marjolaine en assez bonne quantité ».
Probablement à cause des différences climatiques qui existent entre l'Angleterre et le Sud de la France, les jardiniers de ces deux pays ont sélectionné deux variétés de T. vulgaris passablement différentes l'une de l'autre, soit le thym « anglais » (ou thym d'hiver) et le thym « français » (ou thym d'été). Le second a la réputation d'être plus fin et plus savoureux que le premier, mais sa culture sous des climats plus frais est moins facile. Si bien, que c'est généralement le thym anglais que l'on trouve sur les marchés nord-américains. On trouve également, à l'occasion, du thym à saveur de citron, d'orange ou de carvi, qui permet des usages culinaires différents et, un peu partout dans les jardins, du thym serpolet.

Pour aller plus loin

Jardinage biologique
Semer en mars ou en avril dans des bacs à l'intérieur. Transplanter quand les risques de gel sont passés, à 20 cm d'espacement, dans une terre plutôt calcaire et bien drainée. Pour certaines variétés, les citronnées, par exemple, il est préférable de se procurer des plants et de les multiplier végétativement, les semences donnant des plants dont la saveur peut varier considérablement et être parfois insignifiante. Goûter une feuille avant d'acheter des plants d'une variété donnée, histoire de s'assurer qu'on en aime la saveur.
Le thym préfère le soleil et la sécheresse à l'eau et à l'ombre. Veiller à lui donner les meilleures conditions possibles à cet égard et n'arroser qu'en cas de sécheresse prolongée. S'il est vrai qu'il n'aime pas les engrais trop concentrés, c'est une erreur de le cultiver dans une terre trop pauvre. Comme toutes les plantes, il a besoin d'une certaine quantité de nutriments pour croître.
On pourra pailler avec des pierres plutôt qu'avec de la matière organique, ce qui augmentera la chaleur à son pied et réduira les risques de pourriture.
Le cultiver en compagnonnage avec la lavande avec laquelle il forme une excellente équipe.
Avant l'hiver, récolter en coupant les tiges près du sol et protéger les plants des froids rigoureux en les recouvrant de terre que l'on retirera au printemps suivant.
Au bout de trois ans, les plants ont tendance à devenir trop ligneux et à être plus sensibles aux maladies. Il est recommandé alors de bouturer des tiges prélevées sur des plants au printemps ou de marcotter, technique qui consiste à coucher quelques tiges sur le sol et à les recouvrir de terre en ne laissant dépasser que la pointe. Maintenir en place à l'aide d'un U en métal ou tout autre objet adéquat. Au bout d'un certain temps, les tiges formeront des racines et pourront alors être séparées du plant mère.
Il semble que, pendant longtemps, le thym ait surtout été employé en médecine et dans les rituels religieux ou magiques, ses usages culinaires se limitant à aromatiser le fromage et les liqueurs. Les Égyptiens s'en servaient pour embaumer leurs morts, les Grecs pour parfumer les temples et l'eau des bains, les Romains pour purifier leurs appartements. Par contre, le miel que les abeilles fabriquent avec son pollen est réputé depuis l'Antiquité et, encore aujourd'hui, il est récolté dans les régions du sud de l'Europe et est recherché des amateurs de produits fins.
Les Romains ont probablement diffusé le thym en Europe durant leurs invasions, particulièrement dans les pays du Sud. Au Moyen Âge, on s'en est beaucoup servi pour masquer les mauvaises odeurs, notamment celles de la viande ou du poisson avarié. On ne sait pas exactement quand il a été introduit dans les pays du nord de l'Europe, mais chose certaine, il était déjà cultivé en Angleterre au milieu du XVIe siècle. Les premiers colons ont certainement apporté des semences dans leurs bagages. En effet, dans son Journal de voyage en Amérique du Nord, le botaniste Pehr Kalm écrit, en date du 23 juin 1749, qu'il a vu, dans un jardin « des concombres, du thym, de la marjolaine en assez bonne quantité ».
Probablement à cause des différences climatiques qui existent entre l'Angleterre et le Sud de la France, les jardiniers de ces deux pays ont sélectionné deux variétés de T. vulgaris passablement différentes l'une de l'autre, soit le thym « anglais » (ou thym d'hiver) et le thym « français » (ou thym d'été). Le second a la réputation d'être plus fin et plus savoureux que le premier, mais sa culture sous des climats plus frais est moins facile. Si bien, que c'est généralement le thym anglais que l'on trouve sur les marchés nord-américains. On trouve également, à l'occasion, du thym à saveur de citron, d'orange ou de carvi, qui permet des usages culinaires différents et, un peu partout dans les jardins, du thym serpolet.

Pour aller plus loin

Jardinage biologique
Semer en mars ou en avril dans des bacs à l'intérieur. Transplanter quand les risques de gel sont passés, à 20 cm d'espacement, dans une terre plutôt calcaire et bien drainée. Pour certaines variétés, les citronnées, par exemple, il est préférable de se procurer des plants et de les multiplier végétativement, les semences donnant des plants dont la saveur peut varier considérablement et être parfois insignifiante. Goûter une feuille avant d'acheter des plants d'une variété donnée, histoire de s'assurer qu'on en aime la saveur.
Le thym préfère le soleil et la sécheresse à l'eau et à l'ombre. Veiller à lui donner les meilleures conditions possibles à cet égard et n'arroser qu'en cas de sécheresse prolongée. S'il est vrai qu'il n'aime pas les engrais trop concentrés, c'est une erreur de le cultiver dans une terre trop pauvre. Comme toutes les plantes, il a besoin d'une certaine quantité de nutriments pour croître.
On pourra pailler avec des pierres plutôt qu'avec de la matière organique, ce qui augmentera la chaleur à son pied et réduira les risques de pourriture.
Le cultiver en compagnonnage avec la lavande avec laquelle il forme une excellente équipe.
Avant l'hiver, récolter en coupant les tiges près du sol et protéger les plants des froids rigoureux en les recouvrant de terre que l'on retirera au printemps suivant.
Au bout de trois ans, les plants ont tendance à devenir trop ligneux et à être plus sensibles aux maladies. Il est recommandé alors de bouturer des tiges prélevées sur des plants au printemps ou de marcotter, technique qui consiste à coucher quelques tiges sur le sol et à les recouvrir de terre en ne laissant dépasser que la pointe. Maintenir en place à l'aide d'un U en métal ou tout autre objet adéquat. Au bout d'un certain temps, les tiges formeront des racines et pourront alors être séparées du plant mère.
Il semble que, pendant longtemps, le thym ait surtout été employé en médecine et dans les rituels religieux ou magiques, ses usages culinaires se limitant à aromatiser le fromage et les liqueurs. Les Égyptiens s'en servaient pour embaumer leurs morts, les Grecs pour parfumer les temples et l'eau des bains, les Romains pour purifier leurs appartements. Par contre, le miel que les abeilles fabriquent avec son pollen est réputé depuis l'Antiquité et, encore aujourd'hui, il est récolté dans les régions du sud de l'Europe et est recherché des amateurs de produits fins.

Les Romains ont probablement diffusé le thym en Europe durant leurs invasions, particulièrement dans les pays du Sud. Au Moyen Âge, on s'en est beaucoup servi pour masquer les mauvaises odeurs, notamment celles de la viande ou du poisson avarié. On ne sait pas exactement quand il a été introduit dans les pays du nord de l'Europe, mais chose certaine, il était déjà cultivé en Angleterre au milieu du XVIe siècle. Les premiers colons ont certainement apporté des semences dans leurs bagages. En effet, dans son Journal de voyage en Amérique du Nord, le botaniste Pehr Kalm écrit, en date du 23 juin 1749, qu'il a vu, dans un jardin « des concombres, du thym, de la marjolaine en assez bonne quantité ».
Probablement à cause des différences climatiques qui existent entre l'Angleterre et le Sud de la France, les jardiniers de ces deux pays ont sélectionné deux variétés de T. vulgaris passablement différentes l'une de l'autre, soit le thym « anglais » (ou thym d'hiver) et le thym « français » (ou thym d'été). Le second a la réputation d'être plus fin et plus savoureux que le premier, mais sa culture sous des climats plus frais est moins facile. Si bien, que c'est généralement le thym anglais que l'on trouve sur les marchés nord-américains. On trouve également, à l'occasion, du thym à saveur de citron, d'orange ou de carvi, qui permet des usages culinaires différents et, un peu partout dans les jardins, du thym serpolet.

Pour aller plus loin



Jardinage biologique
Semer en mars ou en avril dans des bacs à l'intérieur. Transplanter quand les risques de gel sont passés, à 20 cm d'espacement, dans une terre plutôt calcaire et bien drainée. Pour certaines variétés, les citronnées, par exemple, il est préférable de se procurer des plants et de les multiplier végétativement, les semences donnant des plants dont la saveur peut varier considérablement et être parfois insignifiante. Goûter une feuille avant d'acheter des plants d'une variété donnée, histoire de s'assurer qu'on en aime la saveur.
Le thym préfère le soleil et la sécheresse à l'eau et à l'ombre. Veiller à lui donner les meilleures conditions possibles à cet égard et n'arroser qu'en cas de sécheresse prolongée. S'il est vrai qu'il n'aime pas les engrais trop concentrés, c'est une erreur de le cultiver dans une terre trop pauvre. Comme toutes les plantes, il a besoin d'une certaine quantité de nutriments pour croître.
On pourra pailler avec des pierres plutôt qu'avec de la matière organique, ce qui augmentera la chaleur à son pied et réduira les risques de pourriture.
Le cultiver en compagnonnage avec la lavande avec laquelle il forme une excellente équipe.
Avant l'hiver, récolter en coupant les tiges près du sol et protéger les plants des froids rigoureux en les recouvrant de terre que l'on retirera au printemps suivant.
Au bout de trois ans, les plants ont tendance à devenir trop ligneux et à être plus sensibles aux maladies. Il est recommandé alors de bouturer des tiges prélevées sur des plants au printemps ou de marcotter, technique qui consiste à coucher quelques tiges sur le sol et à les recouvrir de terre en ne laissant dépasser que la pointe. Maintenir en place à l'aide d'un U en métal ou tout autre objet adéquat. Au bout d'un certain temps, les tiges formeront des racines et pourront alors être séparées du plant mère.

Écologie et environnement
Le thym serpolet, de même que celui des espèces T. praecox et T. herba-baron, se caractérise par son port rampant et sa grande vitalité, ce qui en fait un excellent candidat pour remplacer les plantes que l'on cultive habituellement comme pelouse. Remplacer la pelouse en tout ou en partie par ces petits thyms sauvages ou les planter dans les interstices entre les pierres plates des allées du jardin où ils libéreront leur parfum au contact des pieds. En plus de permettre d'économiser l'eau du fait de leur grande rusticité, ils produisent de splendides petites fleurs qui attirent les abeilles et d'autres insectes utiles.
Par ailleurs, les apiculteurs qui veulent améliorer la qualité de leur miel auraient tout intérêt à planter des plates-bandes de thym sauvage ou commun à quelques mètres de leurs ruches. Cette pratique pourrait d'ailleurs contribuer à améliorer la santé des abeilles, car on a découvert que l'huile essentielle de thym combattait le parasite Varroa jacobsoni, grave fléau des ruches et l'une des principales causes de mortalité des abeilles. À la suite de cette découverte par des chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique de France (INRA), des chercheurs québécois ont démontré que ce traitement, contrairement aux produits chimiques, n'avait aucun effet négatif sur les populations d'abeilles ou sur la production de miel.